Originaire d’Italie, Claudia ALOI, s’est installée à Aubusson (Creuse) où elle exerce en tant que conseillère en plantes médicinales. Depuis quatre mois, elle a ouvert sa propre herboristerie Le Champ des simples, dans le pittoresque rue Vieille, apportant avec elle une passion profondément enracinée pour les remèdes naturels et les bienfaits des plantes.
Dans son herboristerie, Claudia propose une vaste sélection de produits naturels, allant des plantes en vrac à la gemmothérapie, en passant par les huiles essentielles, les tisanes, les extraits hydroalcooliques et les produits issus de la ruche. Chacun de ces produits est soigneusement sélectionné pour répondre aux divers besoins de ses clients.
Son approche est personnalisée : chaque client est accueilli avec attention et bénéficie de conseils adaptés à ses problématiques. En tant qu’experte, Claudia guide ses clients à travers les multiples vertus des plantes, offrant une alternative naturelle pour le bien-être et la santé.
MF : Vous avez un parcours professionnel atypique, pouvez-vous nous le décrire ?
CA : J’ai commencé par des études en gestion commerciale, ce qui m’a permis de travailler en Italie comme gérante d’une boutique de prêt-à-porter. Par la suite, j’ai déménagé en France où j’ai exercé en tant que secrétaire d’un directeur administratif. Mais j’ai dû me réorienter et j’ai travaillé pendant quelques années dans la presse en tant que maquettiste. Fascinée par l’univers des parfums, j’ai tenté une formation pour devenir nez qui n’a pas abouti au vu de la sélectivité de cette filière. J’ai alors trouvé un emploi en tant que caviste dans une cave à vin, mais mon intérêt pour les plantes médicinales ne m’a jamais quitté. C’est ainsi que j’ai décidé de me former dans ce domaine. J’ai suivi un cursus de quatre ans à l’école IMDERPLAM à Candillargues, près de Montpellier. Cette formation a été déterminante et m’a conduit à réaliser mon projet de cœur : l’ouverture de mon herboristerie à Aubusson.
MF : Qu’est-ce qui vous a poussé à ouvrir votre propre entreprise ?
CA : Des soucis de santé sont apparus pendant mon expérience en tant que caviste, me conduisant à reconsidérer ma carrière professionnelle. Après avoir suivi quatre années d’études en plantes médicinales, j’ai ressenti un profond désir de faire de ma passion mon métier. C’est ainsi que j’ai pris la décision, avec beaucoup de joie, d’ouvrir mon herboristerie.
MF : Quels sont vos projets à venir ?
CA : Je souhaite tout d’abord continuer à développer mon entreprise en organisant par exemple des évènements. Ensuite, j’aimerais travailler avec des thérapeutes.
MF : Qu’est-ce qui définit selon vous, l’accompagnement BGE dont vous avez bénéficié ?
CA : L’accompagnement BGE est avant tout un soutien structuré avec de très bons conseils notamment pour la construction du dossier avec des éclaircissements pour les démarches administratives. Et chose à ne pas négliger … le dispositif de l’Agefiph apporte un soutien financier qui a grandement participé au démarrage de mon projet.
MF : Que conseilleriez-vous à une personne en situation de handicap qui souhaite entreprendre mais n’ose pas ?
CA : Mon conseil numéro un serait de dire que rien n’est impossible et qu’il faut avant tout s’interroger sur ses désirs et ses capacités afin de ne pas subir sa nouvelle activité professionnelle.